Justice VS Justice !

Sawako avait fait une escale à East Blue après son départ de l'ile où elle avait rencontrer les révolutionnaires. Elle naviguait désormais sur Calm Belt. Son bateau n'étant pas équiper de sel marins, elle avait trouver une parade pour repoussé les monstres : son épée. Il diffusait un parfum permettant de repousser les créatures. Seulement son effet est limité dans le temps ! C'est pourquoi la jeune révolutionnaire devait se dépêcher d'accoster sur une ile. Elle aperçut une ile au loin et s'y dirigea le plus vite possible.

Une fois arrivé sur l'ile, elle tira son embarcation sur la plage n'ayant pas trouvé de port. La jeune fille s'y reprit à plusieurs fois n'ayant pas une force hors du commun. Puis elle regarda les alentours plutôt vide seul des ruines pouvait présagé d'une forme de vie. Elle marcha dans le sable et s'approcha d'une sorte de statue géante ou du moins de ce qu'il en rester. Elle vit sur le sol, des herbes et les ramassa connaissant ses bienfaits médicales. Le soleil commencé à chauffer énormément rendant le sable chaud comme de la braise. Sawako décida alors d'aller à l'ombre mais elle semblait perdu dans ce vaste paysage. Elle prit alors la décision de repartir le sort même de cet endroit paumé. De plus , elle ne pouvait rester longtemps sur cette île car elle n'avait pas beaucoup d'eau et ce n'est pas ici qu'elle pouvait se ravitailler. Elle commença à s'allonger sur le sable tranquillement quand elle sentit qu'elle chose bouger.

Elle se leva comme furie et vit à sa grande surprise qu'elle était sur un nid de scorpions. La révolutionnaire savait qu'elle avait eu de la chance de ne pas se faire piquer sinon s'en était fini pour elle. Elle n'avait pas de quoi se soigner ici ou du moins pas assez. Elle sortit son épée et coupa en deux les scorpions puis préféra resté debout pour pas que ce genre d'incident ne se reproduise. Le temps passé mais elle avait perdu la notion du temps à force de voir tout ce sable. Elle ne pouvait hélas pas reprendre la mer avant que son parfum ne se régénère complétement. Son ventre se mit à gargouiller.

*huuuuuun... j'ai faim... Il a vraiment personne ici... *

Sawako était toujours allongé sur le sable et n'avait pas fait attention à l’écho de son ventre. A vrai dire, elle pensait plus à un gros morceau de viande bien chaud. De plus, ses derniers temps , elle mangeait quasiment que du poisson. Elle aurait donner n'importe quoi pour pouvoir manger quelque chose autre que du poissons en ce moment. Son ventre se remit alors à gargouiller mais cette fois elle entendit l'écho. Elle se leva et se dirigea vers l'origine du bruit, c'est à dire, pas plus loin que l'autre côté de la dune de sable où elle se trouvait. C'est là qu'elle découvrit avec surprise que cet "écho" n'était d'autre que le ventre d'un homme affamé.

Elle s'approcha lentement du jeune homme qui d'ailleurs était assez grand. Il portait un bandeau rouge qui lui donner un peu un air de pirate mais elle entrevit également un tatouage de marine sur son épaule. Serais-t-il un ex-marine comme elle ? Les marines n'ont pas pour habitude de se déplacer seul contrairement à certain pirates. Elle le regarda d'un air plutôt curieux. La révolutionnaire se mit alors à se racler la gorge pour signaler sa présence puis se présenta.

- bonjour, je m'appelle Sawako Tomo et je voit que vous êtes dans la mime situation que moi non ? ça fait longtemps que vous trainer ici ? Il faudrait trouver de la nourriture...

La jeune fille regardait encore le marine et ne pu s’empêcher de poser la question. Mais elle était tout de même méfiante car elle savait que tous les marines ne sont honnêtes comme elle l'était lors de son service.

- Vous êtes marine ?

Sawako écouta le marine qui n'avait pas beaucoup bougé, il était même resté allongé à vrai dire. Comme si, il se foutait un peu de la présence de la jeune fille. Le jeune homme au bandeau rouge s’appelait Atsuji. Il cacha alors son tatouage de la marine et lui expliqua qu'il n'aimais pas trop montrer son appartenance à la marine. La révolutionnaire ne pouvait pas lui dire que c'était une ex-marine qui avait déserté et encore moins qu'elle était révolutionnaire, dans cet endroit il ne valait mieux ne pas se faire d'ennemi.

- On va pas dire que je suis une adoratrice de la marine mais ça me gène pas t’inquiète pas ! J'ai du me poser sur cette ile un peu par urgence car sinon je risquai ma vie sur Calm Belt mais je pourrai bientôt repartir... J'aurai préféré tombé autre part que dans ce désert ça c'est sur !

Tout d'un coup le marine se leva et lui dit qu'il savait où trouver de la bouffe. Il lui laissa pas vraiment le choix et l'emmena. La jeune fille fut surprise par le soudain regain d'énergie de Atsuji. Puis il conta la manière dont il avait obtenu cette nourriture.

- Attend tu as attaqué ses deux personnes comme ça ?! Si ça se trouve il te voulait pas de mal ! T'aurais pu attendre qu'il se présente non ? Qui te dit que c'était pas des chasseurs de primes ? Ils ont du te prendre pour un pirate avec ton allure !

Sawako semblait un peu impassible à ce moment lorsqu'elle trébucha dans le sable et se cassa la figure dans le sable ardent. Elle cria et se releva le plus vite possible.

Sawako écouta attentivement la réponse du marine. En l'écoutant, elle savait que sa logique était implacable mais sur le coup, elle regretta d'avoir été aussi franche envers lui. Mais la jeune fille savait qu'il avait un bon fond. Lorsqu'elle s'était cassé la figure dans le sable, Atsuji l'avait aidé à se relever. La révolutionnaire rougit sur le coup. Son compagnon d'infortune eu un trou de mémoire ce qui gênait encore plus Sawako, sur le coup elle avait même fait des gros yeux.

- M-Merci... Vous vous souvenez pas !? Je suis Sawako, vous savez la personne que vous avez rencontrez il a environ deux heures ! Vous voulez que je vous examine ? Je suis docteur, je peux peut être faire quelque chose pour votre amnésie chronique...

Elle suivit le jeune homme un peu perplexe à cause de ses problèmes de mémoires. Il fallait vraiment être affamé pour suivre un mec aussi bizarre, mais elle avait rien à perdre après. Quand l'homme au bandeau rouge lui parla des deux personnes qu'il avait combattu et leur description, elle compris de suite que c'était des révolutionnaires. Elle se sentit alors mal à l'aise d'un coup et une goutte de sueur perla de son front.

- Des révolutionnaires... ça ne peut être que ça...

*Le pire c'est qu'il est honnête je peux pas lui en vouloir...*

Ils finirent alors par arriver devant le camp des révolutionnaires. La jeune fille s'était tue pendant tout le reste du trajet. Elle préférait ne pas avoir ce Atsuji comme ennemi. En plus, il avait l'air assez fort.

Sawako s'inquiétait un peu pour le marine, de plus, savoir que ce dernier à souvent des trous de mémoires ne la rassurer pas. Puis le jeune homme mima une injection. La révolutionnaire compris de suite que ses absences étaient du à la drogue. Il n'aurait jamais imaginé qu'un marine puisse se droguer et être accepté en tant que matelot même en sachant cela. Au fond, cela prouve bien que les marines ne sont pas tous aussi justes qu'ils le prétendent. Une fois dans la plaque des révolutionnaires, Atsuji chercha la nourriture mais il se trouve qu'elle n'y était plus. Puis l'homme au bandeau rouge se fit pardonner pour l'avoir entrainer dans cette histoire et réalisa que la jeune fille avait raison à propos des révolutionnaires. Elle rigola car la docteur avait trouvé aussi maladroit qu'elle même si c'était pas d'une autre manière.

- Oh c'est rien ! Il n'y a pas mort d'hommes. Restons ici pour la nuit puis on improvisera...

* Il est sympa mais est ce que je vraiment lui faire confiance... Après tout si il découvre que je suis une révolutionnaire est ce qu'il sera aussi indulgent avec moi... *

La jeune fille alla dans une pièce à cote et enleva sa veste. Par précaution, elle avait l'habitude de garder son épée à côté d'elle et s'allongea sur le sol d'un air pensif.

Sawako n'avait dormi que très peu la faim la réveillant. Elle décida alors d'aller visiter un peu plus la planque. Elle remis sa veste en silence et marcha sur la pointe des pieds pour ne pas réveillé le marine qui devait se trouver non loin de là en train de dormir. En général les planques révolutionnaires étaient toutes organisé de la même manière c'est pourquoi elle alla dans la pièce où était son compagnon d'infortune pour trouver une cachette mais à sa grande surprise Chionimi n'était plus là. Malgré qu'elle n'appréciait pas forcement les marines, elle s'inquiétait pour lui car il était différent de ce qu'elle avait croisé jusqu'ici. Elle décida de sortir dehors afin de partir à sa recherche.

L'air frais du désert s’engouffrait dans ses vêtements surtout qu'elle était habillé léger comme à son habitude. La nuit dans un désert est particulièrement rude. Elle commençait à claquer des dents. Elle savait que se baladait de nuit pour trouver une seule personne dans un désert immense était un peu risqué voire suicidaire mais pourtant elle s'était risqué à le faire. Elle entendit alors un bruit sourd et une sorte de lézard l'attaqua mais la jeune fille trébucha dans le sable et se retrouva au sol. Elle tenta alors de sortir son sabre mais sans succès à cause de sa main engourdi par le froid. La jeune fille ne pu alors que rouler rapidement sur le sable pour éviter l'attaque de l'animal. Elle se releva et sentit son pied s'enfoncer dans le sable. Par malchance elle se trouvait dans du sable mouvant. Elle sortit son épée et déclencha le pouvoir de son fruit du démon pour éloigner le lézard mais cependant elle restait bloqué et appela à l'aide seule dans le désert en train de geler.

Sawako était certaine que sa mort était proche. Quel mort horrible ! Mourir étouffé dans du sable lors du nuit glaciale. La jeune fille était paniqué et s'enfonçait de plus en plus. Elle ne voulait pas mourir ainsi et encore moins maintenant. Elle voulait au moins montrer la vraie justice au monde avant de mourir. Elle tentait en vain de s'extirper du sable. Soudain Chionimi apparu tel un ange descendant du ciel. Il la regarda un court instant pour trouver un comment l'aider. Il semblait hésitant à faire quelque chose. Puis au final se lança à l'eau et se transforma non pas en ange mais bel et bien en démon ! Pendant une seconde, la révolutionnaire arrêta de se débattre en voyant le marine mi démon mi humain. Puis elle recommença à se débattre. Quand Chionimi la saisit avec sa queue de démon et tenta de s'envoler pour la dégager du sable mais il se propulsèrent d'un coup dans le décor. Sawako n'avait pas eu le temps de comprendre qu'elle était sauvé que l'homme au bandeau rouge lui demanda si elle allait bien. Elle le regarda bizarrement puis fit un grand sourire.

- Oui merci ! Tu m'as sauvé ! Si on m'avais dit un jour qu'un marine me sauverai je l'aurais pas cru ! T'es vraiment pas banal toi ! Je ne sais pas comment te remercier... J'ai vraiment cru que j'allais rester à jamais dans ce désert ! J'étais à ta recherche...

Elle dit cette dernière phrase d'un ton plus timide et se mit à rougir. Pourquoi elle ne le savait pas. Elle se mit à trembler de froid mais pas que...

- Il fait froid ici et si on retournait à la planque de mes sembla... des révolutionnaires.

La jeune fille dans l'euphorie de se savoir encore en vie avait failli dévoiler au marine qu'elle était une révolutionnaire. Elle fit un léger sourire gêné lorsqu'elle comprit son erreur redoutant le pire si ce dernier avait compris.

Sawako et Chionimi commencèrent à reprendre le chemin vers la planque des révolutionnaires. Le marine commençait à s'excuser d’être parti sans la prévenir. La jeune fille semblait un peu gêné par ces excuses. Elle était cependant rassurer car ce dernier ne semblait pas avoir grillé qu'elle était révolutionnaire surtout qu'elle avait failli le dire d'elle même. La médecin voulait rassurer le marine, elle s'adressa donc à lui d'un air un peu timide et rougissant un peu.

- N~non mais... c'est pas de ta faute... de de rien !

Sa voix tremblait mais pourquoi était elle dans cet état ? Elle n'allait pas se faire manger non plus. Après quelques minutes de marches et l'aide de la jeune révolutionnaire, ils parvinrent enfin à la planque. Sawako regarda l'homme au bandeau rouge lui sourire, elle détourna alors les yeux en rougissant. Puis mit une de ses mains dans sa veste. C'est qu'elle sentit une sorte de sachet dans la poche et le sortit. Ce n'était d'autre que des biscuits que lui avait offert des amis avant qu'elle parte seul. Elle posa ses yeux sur les gâteaux puis sur le marine. Et se mit à rigoler.

- Bah ça alors ! J'avais des gâteaux ! J'avais oublié qu'on m'en avait offert !

Elle donna un gâteau à Chionimi et commença à manger le sien. Soudain elle entendit un bruit et vit les deux révolutionnaires que le marine avait mis KO quelques heures plus tôt. Ils étaient revenu en pensant que le danger n'était plus et surprit Sawako et son compagnon d'infortune en train de manger leur pâtisserie. Un des révolutionnaires regarda la jeune femme.

- Sawako ! C'est toi ? Mais comment tu peux manger un gâteau avec un de nos ennemis ! Depuis quand les révolutionnaires et les marines mangent ensemble comme si tout aller bien !

Les deux hommes s'attaquèrent à Chionimi tandis que Sawako sortit un peu à contre cœur son sabre.

La révolutionnaire se demandait elle-même comment elle avait pu oublier que dans sa poche reposait de quoi rassasier leur appétit pendant au moins quelques jours. La jeune fille s'était tellement senti bête sur le coup. Les deux révolutionnaires arrivèrent alors, la faisant un peu culpabilisé d'avoir sympathisé avec un marine. Pourtant en lui tenant compagnie, elle savait qu'il était pas comme les autres. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'elle dégaina son sabre à contre cœur. L'homme au bandeau paru choque par la révélation de l'identité de la médecin, il bafouilla. Cela ne faisait que augmenter la gêne de la jeune fille qui rougissait.

-C... c'est vrais... que... que tu es une révolutionnaire?

- Oui... j-je suis révolutionnaire... j'aurais du te le dire plus tôt mais... enfin ... de toute ça devait arriver...

Sawako baissa la tête d'un air triste. Après tout il avait agresser deux de ses compagnons d'armes, elle devait l’arrêter avant qu'il aggrave leur cas. Avant qu'il les arrête... Sawako se mit à trembler, elle n'avait aucune envie d'affronter Chionimi mais elle savait qu'elle n'avait pas le choix. Soudain le marine semblait l'avoir complètement oublié. La jeune fille senti une larme coulait le long. Oui, elle pleurait, alors que d'habitude elle avait toujours ce regard déterminé intimidant. Le fait que Chionimi la reconnaisse plus dans une situation la retourna sentimentalement. Après tout elle s'était attaché à lui et ne voulais pas le perdre. Le marine allait partir quand un des révolutionnaires lui donna un coup dans le dos. L'homme au bandeau mit à terre le malheureux en un seul coup et en fit de même avec le deuxième.

-Désolé mais je vais devoir t'arrêter toi aussi, pour le bien de la justice.

La révolutionnaire le regarda d'un air triste, elle savait qu'il fallait qu'il s'affronte mais au fond d'elle la jeune fille ne voulait pas l'admettre. Elle tenait toujours son sabre dans sa main mais elle n'osait pas la bouger. Des larmes coulait sur son visage mais si elle ne réagissait c'était elle qui risquait d'y passer. Sans grande conviction elle lança le premier assaut, elle se rapprocha rapidement du marine et donna un coup d'épée vers le ventre qui fut directement paré. De longue minutes où l'on entendaient que les deux armes s'entrechoquer se déroulèrent. Aucun des deux ne prenait réellement l'avantage mais la jeune fille n'était pas à son maximum car elle ne voulait pas blesser son camarade de voyage. Après tout il l'avait sauvé et voila comment elle le remercier. Elle esquiva un coup mortel et donna un léger coup de sabre sur l'épaule gauche du jeune homme.

- J-Je suis désolé... Chio... Je voulais pas te ... J'ai vraiment pas envie de te ... blesser... Tu ne correspond vraiment pas au genre de gens que je chasserai... Tu es... "différent".

En disant ce dernier mot, elle rougis et laissa une ouverture dans sa garde.

Sawako pleurait toujours en s'excusa tout en laissant une ouverture lorsque son adversaire semblait en colère et amorça une attaque mortelle. Sawako croyait que son dernier instant était arrivé on voyait sur son visage la tristesse et la peur. La lame s'avançait rapidement vers elle mais la révolutionnaire n'arrivait pas à bouger. Elle revoyait toute sa vie défiler dans sa tête et surtout le visage de Atsuji qui était omniprésent. Soudain la lame s’arrêta à quelques millimètres d'elle. La jeune femme vit que la lame tremblait et regarda le marine, elle eu juste assez de temps d'apercevoir une larme coulait puis il lui tourna le dos et tout en lui parlant, il rangea son arme.

-Je... je ne peux pas... Je ne peu plus faire de mal aux gens que j'aime, j'en ai déjà trop fait... Et puis c'est contre la justice de frapper quelqu'un sans défense. Tu ferais mieux de les soigner et de vite partir avant que je n'appelle des renforts.

- Atsuji... je... je...

La jeune femme toute rouge n’eu pas l'occasion de lui en dire plus vu que l'homme au bandeau était déjà parti. Sawako jusqu'ici ne savait pas trop pourquoi mais elle avait l'impression que cet homme était différent des autres. En voyant partir, une tristesse s'installa en elle. Comme si il lui manqué quelque chose. Elle se pencha sur les deux révolutionnaires et leur fit les soins nécessaires. Elle ne pouvait se permettre de rester sur cette ile plus longtemps et décida donc de retourner auprès de son embarcation. Une fois la bas, elle activa le pouvoir du fruit de son sabre pour éloigner les monstres puis se mit à ramer. L'ile s'éloigner au fur et à mesure de sa vision. Elle sentait comme un malaise et une souffrance en elle. C'est ainsi qu'elle comprit qu'elle était tombé amoureuse du marine. Elle espérait le revoir du fond du cœur mais elle avait aussi peur que cela se termine à nouveau en affrontement.